Ramasser, ça se fait !

Publié le par Admin

Le ramassage...

Tout propriétaire doit être conscient qu'il est responsable de son chien, y compris sur la voie publique !
Ramasser les déjections, c'est facile : un simple sac plastique suffit. Certaines villes proposent des canisites (toilettes publiques pour chiens).
Ces gestes citoyens contribuent à une bonne intégration des animaux de compagnie dans le milieu urbain.

La pollution canine

C'est un comportement égoïste, une encontre aux principes d'hygiène !
De plus, ça donne une mauvaise image de la ville et plein d'arguments à tous ceux qui n'aiment pas les chiens.
Ces déjections canines coûtent cher aux municipalités, et donc aux contribuables.
Elles provoquent des chutes et sont, de ce fait, responsables de milliers de fractures de la jambe chaque année.
Elles contribuent à la dégradation de l'environnement.
Les excréments des chiens peuvent transmettre des maladies parasitaires graves.
Leur présence doit donc être proscrite partout, surtout dans les bacs à sable des enfants.

Attention !
Un animal éduqué est un animal protégé et accepté par tous.
Un animal mal élevé isole son maître et le met dans certains cas, en infraction.
Ramasse impérativement les déjections de votre chien : c'est un comportement citoyen ! 

L'amende peut aller jusqu'à 450 €

Il est primordial de se faire aider dès l'apparition d'un problème relationnel.
Tarder, c'est laisser s'installer un comportement indésirable dont on aura par la suite le plus de mal à débarrasser l'animal.

Eloigner les chiens de votre jardin, utilisez le Coleus des chiens ( Coleus Canina) pour tenir à distance les chiens grâce à l'odeur qu'elle dégage.


Objectifs : la prévention des risques

Les règles d'hygiènes qui s'imposent lorsque l'on est en présence d'un animal ont pour objectif de se préserver des risques de contamination par l'animal. Chacun peut appliquer ces règles simples sans pour cela entacher le lien qui unit l'animal aux personnes qui l'entourent.

Un comportement responsable diminue les risques
** Un animal aussi adorable soit-il reste un animal. Par conséquent :
- Les animaux pouvant mordre ou griffer (chien, chat, rongeur...) doivent être approchés avec précaution afin d'éviter tout risque de morsure ou de griffure. D'autant plus si l'on se trouve en présence d'un animal inconnu. De même, les animaux exotiques sont parfois porteurs de germes inconnus en Europe, ou d'allergènes très puissants (molécules urticantes déclenchant de violentes réactions cutanées...). Il faut donc les approcher avec précaution.

Culture de Mycobacterium tuberculosis (bacille de koch)
- Après une griffure ou une morsure, la désinfection à l'aide d'un produit antiseptique est impérative.

D'autre part, lorsque la morsure provient d'un animal que l'on ne connaît pas ou d'un animal exotique, il est prudent de montrer la blessure à un médecin.

** Un animal peut transporter des germes à notre insu. Par conséquent :
- Dormir avec un animal dans son lit ou dans sa chambre est à éviter.
- Il est préférable également de lui interdire l'accès à la cuisine où les agents pathogènes peuvent se mêler à la nourriture.
- Faire manger son animal dans son assiette, ou à table augmente les risques de transmission de ses propres micro-organismes, notamment par la salive qui en contient beaucoup. Il ne faut pas non plus le caresser en mangeant.
- De même, il est déconseillé de se faire lécher le visage par un animal, de surcroît si il est inconnu.
- Enfin, règle pour l'extérieur : si chaque propriétaire de chien prenait en charge le ramassage des excréments de son animal, cela éviterait la dissémination des germes qu'ils portent.

Une bonne hygiène domestique et animale diminue les risques
** l'hygiène de l'animal domestique
Les règles d'hygiène différent selon les animaux, mais les règles élémentaires s'appliquent à tous.

- La toilette de l'animal doit être faite de manière régulière. Les chiens doivent être lavés, et brossés. Les chats se lavent seuls mais il faut les brosser régulièrement.

Xenopsylla cheopsis : puce vecteur de la peste
Il en est de même pour les autres animaux à poils.
- L'animal doit être vacciné (avec des rappels réguliers) contre les principaux micro-organismes pathogènes connus (chat : rage, typhus, coryza… ; chien : rage) et emmené chez le vétérinaire si la présence de puces, tiques, gale... a été remarquée.

** l'hygiène globale des objets liés à l'animal
Comme l'animal est susceptible d'être porteur de micro-organismes pathogènes, tout ce qu'il touche doit être régulièrement nettoyé.

- Les litières, les cages doivent être nettoyées régulièrement et désinfectées avec un produit adapté. Il en est de même pour les gamelles, bols...qui servent de récipient à sa nourriture.
- Les textiles qui se trouvent dans les paniers, ainsi que les jouets, gamelles... doivent être nettoyés régulièrement avec un désinfectant ou une lessive appropriée, à une température dépassant 60°C afin de détruire les micro-organismes. En outre, le linge utilisé pour les animaux ne doit pas être lavé avec le linge de leurs propriétaires, afin d'éviter toute contamination croisée.
- Les sols des zones où l'animal a accès doivent également être nettoyés, avec une attention particulière aux moquettes, réservoir d'allergènes.
- Après avoir touché un animal, il faut se laver les mains à l'eau et au savon pendant au moins 1 minute, afin d'éliminer tous les micro-organismes qui auraient pu s'y réfugier.
   

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